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Bovary girl's blog

14 février 2005

Chat toi-même !

Juste un petit post pour vérifier que tout fonctionne encore (et oui c'est mon premier script html !!), et pour expliquer s'il y a lieu, le fonctionnement et le but de la petite merveille que j'ai installé (et oui je ne suis pas peu fière ;))) ) . Donc il suffit de mettre un nom, puis de vous placer à la place du mot "message" pour taper votre texte, 150 caractères max mais je vais peut-être changer ça si c'est trop peu. Maintenant l'objectif: si vous n'avez pas un commentaire direct sur un message, vous pouvez quand même vous exprimer grâce aux merveilles des nouvelles technologies (et oui je suis trop contente !)... Sait-on jamais, un jour peut-être des gens arriveront sur cette page et se diront: "on aimerait tant pouvoir mettre un petit mot, mais c'est impossible, on a pas le temps pour un commentaire philosophique sur la disparition de la crevette à coque en mer du Nord!", et bien si mesdames, messieurs, c'est possible, il suffit d'un clic pour entrer dans l'histoire (de mon blog), c'est la magie d'internet ... et de ma grosse intelligence (lol).  Bon, et puis comme ça je pourrais vous tenir informer à chaque instant, entre une pipe et une branlette espagnole hop! un p'tit message en allant chercher de la chantilly... Elle est pas belle la vie ?
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14 février 2005

Vanité je te hais

J'ai eu mon premier commentaire aujourd'hui, ça fait une sensation bizarre d'entendre quelqu'un commenter ce que l'on pense au plus profond de soi, moi qui était habitué au bienveillant silence de mon journal intime, je me sens tout à coup comme mise à nue, sans défense ! Vous me direz bien entendu que c'est là le but d'un blog, d'interagir avec des gens, mais je pensais à l'origine juste tenir un journal de mes sorties et conquêtes, du côté un peu plus glorieux de ma vie, celui que tout le monde connait finalement, mais ça ne me vient pas, et tous les mots qui sortent par mes touches sont bien plus intimes que cela, c'est toute une partie strictement personnelle dont je n'ai jamais parlé même à mes amis les plus proches, qui sont à cent lieues de me voir telle qyue je suis, alors se dévoiler ainsi devant des inconnus! Je ne pensais pas que ça me ferait cette impression là, le mode anonyme me semblant assez sûre pour pouvoir tout dire, et voilkà qu'un petit commentaire innocent vient tout bouleverser, et j'ai peur de reprendre un rôle que j'ai tant de mal à quitter, un masque que je dois nécesseraiment laisser tomber pour finir par me comprendre, et me trouver. Car c'est finalment là le but de tout journal, et en l'occurence de ce blog, se mettre face à la vérité et en trouver les raisons inconscientes pour se vivre moins mal. Mais je suis encore loin du compte, et je ne suis qu'à l'orée de ce parcours initiatique que je me prpose à parcourir. Mais il est essentiel que, pett à petit, je parvienne à faire tomber les barrières et que je m'avoue à moi-même (c'est terrible je ne peux même pas écrire ces choses là, je veux encore faire bonne impression au lecteur, et à moi-même!!) ce que je n'ose dire, par crainte du regard, chez le psy. 6 ans de thérapie me suffisent amplement, je dois finir par dire toutes ces choses, qui sans doute me rongent, sans songer à l'opinion des gens, me mettre à nu pour une fois. Mais c'est si dur! Ce commentaire sur un sujet qui n'effleurait pourtant qu'à peine le sujet m'a perturbé, alors comment TOUT dire ?
14 février 2005

Âme, cesse de hurler !

Je ne suis pas allé en cours aujourd'hui, le fait que j'ai manqué un TD aisémment rattrapable et une invicible envie de me morfondre sous ma couette ont motivé mon choix. Il est amusant que j'emploie le mot "choix" quand une grosse déprime, caractérisée par un manque de volonté inhérent, a conduit à cet état de fait. Passons, je sais que j'avais dit vouloir cesser de manquer mes cours mais il m'est physiquement impossible de suivre ce précepte, tout mon corps souffre rien qu'à l'idée de devoir bouger, me lever et m'habiller, puis de me jeter encore toute engourdie de la douce chaleur de mes draps dans un extérieur hostile et pluvieux. Mon esprit se révole aussi à penser devoir passer encore plusieurs heures sans autre corresponant que lui-même, à ressasser de noires pensées. Il faudrait pourtant que je sorte, j'ai à faire, ne serait-ce que récupérer mes affaires laissées samedi soir chez Max, ou voir fashionista à qui j'avais promis de montrer les voyages que nous pourrions faire en mars. Mais je suis épuisée rien qu'à l'idée de voir qui que soit, de devoir faire bonne figure quand toute mon âme ne tend qu'à se confondre dans sa douleur, quà tester la solidité de sa peau. J'aimerais tant pouvoir être jeune et légères, ne pas faire constamment de ces crises digne de la plus superficielle mais néanmoins torturés des adolescentes anorexiques, genre "J'existe, regardez moi, aimez moi, j'ai 20 ans et je souffre!!". Ces jours-ci je n'aspire qu'à une chose: ne plus jamais sortir et voir qui que soit, rester à jamais sous ma couette. Si je pouvais faire lettres modernes par correspondances je n'hésiterais pas une seule seconde et poursuivrai le si brillant parcours que j'avais commencé dès la seconde en désertant les bancs houleux du lycée pour mon confortable litet les cours fascinant du Cned. Je plaisante bien sûr, mais malgré la difficulté, jamais je ne regretterai ce choix qui me permit, deux ans durant, de rester dans la chaude sécurité de mon interieur, me protégeant du monde. Mais c'est actuellement impossible, et il faut que je fasse tout pour parvenir à un métier me permettant de ne plus mettre le nez dehors, seule voie possible vers un hypothétique et improbable bonheur... Je songe au peu d'intérêt que le rare lecteur doit trouver à tout ceci, car je me doute de ce que le concept adultescent mal dans sa peau, agoraphobe frustrée et ivrogne patentée, peut avoir de totalement dénué d'intérêt dans une société dont le culte de la performance n'a d'égal que sa frivolité, et dispense des à présent, et s'il y en a jamais eu, tout lecteur de prendre la peine de me lire. L'idée de journal promis à depuis longtemps fait place à des disgressions souffreteuses et je doute que je m'arrêtrai moi-même sur ce blog sans être pieds et poings liés, irais chercher plus loin l'amusement me permettant d'échapper un instant à mes tortures quotidiennes. Alors, bonne route !

13 février 2005

Ô rage, ô désespoir, ô ivresse ennemie !

Terrible samedi soir: non seulement j'ai oublié mon écharpe dans un pub et j'ai eu la flemme de retourner la chercher, mais les pauvres types de l'entrée de l'Ayers m'ont jetée, sous pretexte que j'étais "fatiguée" !!! Je suis mortifiée, d'autant plus que je ne pensais pas donner cette impression là. Donc de deux choses l'une, soit ils m'ont vue arriver et déblatérer dans la rue comme une ivrogne (parce que devant leur porte j'étais assez soft je crois), soit ma tête ne leur revenait pas comme m'a dit Max(toujours le mot pour consoler, c'est incroyable comme elle aime me rabaisser et me faire sentir nulle, comme avec mon ex dont elle parle comme d'un débile hideux, genre même Quasimodo est mieux, je crois qu'il faudrait que je la remette à sa place, parce que il y a des choses à dire sur elle, comment elle sest rendue ridicule à barcelone par exemple, mais je n'y arrive pas je veux pas la blesser... ca craint!) et c'est encore pire, car qui me dit que la prochiane fois où je vais me pointer ils vont pas me refaire le coup? La honte si ça se passe avec fashionista ou alex !! J'en parle avec le sourire mais au fond je suis désespérée, je ne sais pas quoi faire du tout... ou alors peut-être que le barman que j'avais chauffé la dernière fois et que j'ai jeté ensuite leur en a touché un mot, comme quoi j'etais qu'une pute (et c'est pas le seul à pouvoir dire ça...), mais c'est me donner bcp d'importance et ca me parait peu probable (enfin j'espère!). Je dois voir elodie demain mais je suis si mal que je me demande si c'est une bonne idée, j'ai beau y réflechir je ne sais pas quoi faire, c'est desespérant de ne pas savoir se décider comme ça... Et puis ca me saoule que les soirée avec Max soit toujours raté, ca me rabaisse dans mon rôle de boute-en-train et je me sens nulle après... En tout cas il faut que je tire une leçon de mes erreurs: même si j'ai envie de completement me lacher il faut tjs garder un certain contrôle, car ca peut me jouer des tours... J'aurais du copiner avec le videur qaund j en avais l occasion, il faut que je trvaille mes relations humaines, parce que hier soir à l'Australian j'ai parlé avec un de ces gorilles, il m'a dit son nom et je l ai pas du tout retenu, alors que c'est vachment important de pouvoir dire: "Je suis une copine de machin" ! En tout cas il faut que je me préserve une certaine réputation dans les endroits que j'aime comme l'Ayers... Je suis tellement dégoûtée !!

4 février 2005

Nul n'est parfait

Voilà, pour inaugurer cette section des Regrets, en référence à Du Bellay vous l'aurez tous compris ;), je voudrais vous faire partager une petite citation  de Boris Vian qui m'a guidé pendant mes années d'errances (lol): "On n'oublie rien de ce qu'on veut oublier: c'est le reste qu'on oublie." Fidèle à cette maxime, qui ne s'est jamais tapé une bonne grosse honte ou un rateau monstrueux, et qui des années après en reste tout tremblant, la peur au ventre et les genoux qui s'entrechoquent ?? Alors, de grâce faîtes partager, ça libère et ça console... Pour ma part je ne me sens pas encore le courage de dévoiler aux yeux du monde les fantômes qui me hantent, cela ne saurait tarder, pour mon salut, mais il m'est encore trop douloureux ne serait-ce que de songer à ces moments qui ont ponctué mon adolescence, et à mon grand désarroi, ma toute jeune vie d'adulte...

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4 février 2005

Ladies and gentlmen ...

Voilà, je l'ai fait, je viens d'ouvrir, comme des millions de personnes de par le monde, mon blog. Qu'ai-je de si intéressant à raconter, me direz vous avec raison ? Et bien rien, juste la vie d'une jeune fille de 20 ans pleine de rêves et de désillusions, d'une bovary girl pour les initiés (je plaisante). Une jeune fille comme il y en a tant vous écrirez vous encore!, ô lecteurs impatients, et bien oui, mais il me semble pourtant, à cotoyer tous les jours des centaines de ces jeunes filles en fleur dans les couloirs de la faculté, que l'idéal se perd, se fond dans les chansons de britney ou les hystéries et autres gloussements provoqués par la vue d'un joli garçon. Oh pas de cris scandalisés, je ne renie en rien ce qui me fit passer ô combien de nombreuses bonnes soirées, je trouve simplement que ce qui ne devait être à l'origine qu'un simple divertissement se transforme bien trop souvent en mode de vie et pire, de pensées...

     Mais ne nous égarons pas et plutôt que de m'engager sur le chemin périlleux de vous convaincre du bien fondé de mon initiative (ce dont je doute moi-même et dont je serais bien incapable), je vais aller à l'essentiel (ce qui m'est assez difficile, vous l'avez vu, et à quoi il va falloir remedier). J'ai 20 ans, toutes mes dents (pathétique, et même pas vrai d'abord!), et je suis des études de lettres modernes et suis passionnée de littérature. J'aimerais devenir, un beau jour peut-être, prof à la fac, afin de consacrer la majeur partie de mon temps à l'étude des romanciers du XIXème siècle (mon siècle de prédilection) tels Zola, Flaubert (d'où Mme Bovary qui est mon idole incontestée et indétrônable, talonnée il est vrai de très près par Nana mais pour d'autres raisons...), Balzac... et Jules Verne, auteur mésestimé s'il en fût !! Bref, je partage donc ma vie entre l'université, mon job à sfr (beuuuuurk!) et mes amis que je surnomerais une fois pour toute Fashionista (f), Max (f) et Chaz (m).

Bon, le style est encore à roder, mais ce n'est qu'un début !!

4 février 2005

Tailladage en vue

 

Je me sens si mal, c'est confus dans ma tête (je ne sais plus ecrire c horrible), alors il faut que je mette ça sur un blog  pour que des gens me lise, cela m aidera peut être. Mes objectifs sont simples: être totalement franche, comme on ne l'est jamais, et dire tout.

Soyons clairs et précis, les problemes sont: j' ai honte de mon comportement mais surtout de l image que je renvoie, et donc de ce que pensent les autres, lorsque je bois de l alcool (le verbe boire a une connotation si pejorative on dirait que je suis alcoolique, c tres desagreable il faudrait inventer un autre mot. Je suis horriblement mal a l aise de ma reaction cegetel lors de mon renvoi, je sais bien que c naturel mais j ai tant fanfaronner que m ecraser com ca, en pleurant c était pathetique. du coup je laisse trainer les papiers des prud hommes, j ai peur de perdre, que l on me dise que j ai tort, et ce serait com un second renvoi. J ai aussi peur de ce que mes copines peuvent penser de moi, et je suis terrifiée a l idée de les perdre com j ai tjs perdue mes amis proches, com (mais ce n est qu un exemple), j ai cessé de voir les filles du boulot une fois que je n y ai plus travaillé. Pathétiques aussi leurs promesses de se revoir en dehors !!! Et puis j en ai marre de ces difficultés relationnelles, de mon incapacité a trouver un petit ami ou a lier connaissance a la fac.. Je n ai pourtant plus 14 ans, dix kilos de moins et un appareil!!! C'est un de mes problemes aussi, je n e sais pas comment me considerer, je me trouve soit trop belle pour un mec soit pas assez, toujours trop pour ceux qui ne me plaisent pas et pas assez pour ceux qui me plairaient.C'est terrifiant de noter ainsi les gens, de faire une echelle de valeur basé sur le physique ou la popularité, com si les gens "s'accouplait" par niveau! Seulement c que je crois que je n ai que mon physique, n etant ni assez interessante ni assez drole pr interesser par ailleurs, et comme je ne suis pas monica belucci (que j envie, comme toutes les belles femmes, atrocement.. ah que la vie serait simple si j etais sure d avoir la beauté avec moi!!) je ne peux finir qu avec des loosers dont je ne voudrais pas, ce qui me condamne a la plus ecrasante des solitudes... J espere que rollet va m aider a voir plus clair dans tous cela, et que je pourrais perdre ces sales pensées quelques part en route! Un exemple: a barcelone, je suis intimement persuadée que j aurais pu sortir avec olivier, mais il afut croire que je n en étais pas si sure, ou que soit je restais quelque part convaincue que je valais mieux ( quel vanité vraiment!!) juqu'a ce que je sois sure qu une de mes amies pourrait s interesser a lui, et que par la meme il devenait interessant, soit que je restais sur mon reve d un remplacant improbable d un pierre totalment chimerique que j ai du depuis des années idealisé jusqu'a ce qu il devienne ce prince charmant que j ai tant décrié, et qu inconsciement je m etais pourtant crée afin de fuir la realité, reservant uen pathétique virginité de coeur et de corps a cet etre parfait, cette moité qui comblerait enfin tous mes desirs, ferait taire mes peurs et me permettarait de devenir la fille equilibré, belle (et oui, il changerait aussi mon physique), drole, detaché, en un mot eminement enviable dont je revais depuis l adolescence. Ah pierre, que j ai pu souffrir a cause de lui, ou plutot de ce prnce charmant delicieusement cruel que je me promettait de conquerir une fois devenue belle, sexy, spirituelle!! Ce jour tant souhaité me parut etre arrivé quand je recu la plus cuisante humiliation qu il est été donné de connaitre a un coeur amoureux. A present, ayant definitivement renoncé a voir se realiser dans la realité l histoire de cendrillon, je n en continue pas mois a rever, bien malgre moi, au jour beni ou je serais assez bien pour lui. Mais assez bien pour qui, pour cet etre blond et pur, melancolique et torturé que je m etais imaginé ou pour le pierre au coeur de pierre (ah ah ah j ai vraiment trop d esprit) qui dedaigne une si pure adoration, qui s en rit avec son cousin ? Non, il me faut oublier ceci et cesser de comparer les garcons que je rencontre a cet ideal que je me suis forgé et que jamais je ne trouverais. Mais c comme si n ayant pas eu de pere pr me servir de modele et pr enterrer a jamais avec l oedipe les veilleités de trouver en mon compagnon l homme parfait qui etais mon pere, je me suis creer un etre pr le remplacer et qui me permettrait de ne jamais vivre qqc, et par la meme de ne jamais souffrir. Je dois donc enterrer cet ideal et rechercher quelqu un dont j aimerais les DEFAUTS. A moins que l oedipe que j ai peut être crée avec ma mere ne me dirige veers les filles, mais ce serait tro cruel que par une peur, et une haine (merci maman), ou tout oau moins un dedain de l homme je me dirige vers celles qui me sont mieux connues. Non, je ne crois pas que cela arrivera un jour, pas par degout mais les transports que m inspire cet etre meconnu ne saurait etre une innocente curiosité, je me refuse a le croire. Pas super ce blog, il va falloir structurer toutca, mais si par miracle quelqu'un tombe par hasard sur mon site, qu'il me pardonne: je vais me faire un devoir de m'améliorer !!!

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